En Valais, près de 45% des bâtiments d’habitation sont encore chauffés aux énergies fossiles (mazout et gaz). Or, près d’un quart des gaz à effets de serre, responsables du changement climatique, sont émis par le secteur immobilier. Les chambres fédérales, qui viennent d’accepter la nouvelle loi sur le CO2, ont bien l’intention de tout mettre en œuvre pour faire en sorte que ça change. Le texte prévoit en effet de presque doubler la taxe sur le mazout. Un premier signal du durcissement de ton.
Augmentation de 15 à 100% des subventions
Dans les cantons, chargés de faire appliquer les mesures fédérales, les régimes varient. Bâle-Ville, par exemple, exige, en cas de changement du système de production de chaleur, une installation basée sur les énergies renouvelables.
En Valais, les autorités préfèrent pour l’instant les mesures incitatives. Cette année encore, les subventions ont été fortement augmentées, de 15 à 100% selon les mesures. Notre canton est d’ailleurs le plus généreux du pays. Mais la situation pourrait bien changer. Comme l’écrivait Le Nouvelliste en janvier dernier, alors que les nouveaux programmes d’aide financière étaient dévoilés: «Le message adressé par le Canton aux propriétaires valaisans est clair. Aujourd’hui, l’Etat permet de bénéficier de subventions pouvant aller jusqu’à 40% du coût total pour passer à de l’énergie renouvelable. Ces incitations financières ne sont pas garanties à long terme. Et il y a un risque pour que le changement devienne obligatoire à moyen terme… sans aucun soutien.»
«Il vaut mieux rénover que jouer à la loterie»
Dès lors, le temps est venu pour les propriétaires de se pencher sur l’efficacité énergétique de leur bâtiment. Et le chauffage au mazout ou gaz n’est pas le seul concerné. Les chauffages électriques sont également à bannir.
L’isolation du bâtiment (façades, toit, fenêtre) a aussi son importance, tout comme la valorisation du potentiel de production solaire du logement. Autant de mesures qui sont aussi largement subventionnées par le Programme Bâtiment du Canton, davantage encore depuis janvier dernier. Et comme le dit volontiers Guy Jacquemet, ingénieur au Service cantonal de l’énergie et des forces hydrauliques: «Il vaut mieux rénover son bâtiment que jouer à la loterie, on est au moins sûr de gagner.»
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