«Les Rives de Bramois» à Sion, le quartier Saint-Laurent à Saint-Maurice ou la résidence «L’Ilot du Léman» à Martigny: trois exemples récents de promotion immobilière où les investisseurs ont opté pour le contracting pour leurs installations énergétiques.
Ils sont multiples, à commencer par le fait qu’ils s’épargnent de coûteux investissements, car nous finançons la centrale photovoltaïque, la pompe à chaleur ou la chaudière à pellets. Cet argent peut servir ailleurs dans le bâtiment. Ils gagnent aussi des prestations, car nous prenons en charge les études, la pose et la mise en service. Quant aux propriétaires, le fait que nous assumions l’exploitation, l’entretien et le remplacement en cas de défaut est une garantie pour eux. Plus besoin de demander des devis d’entreprises, nous intervenons tout de suite. Par ailleurs, en posant une centrale photovoltaïque sur le toit, les propriétaires, ou leurs locataires, paient leur électricité moins chère et consomment directement l’énergie verte produite sur leur toit. Tout le monde y gagne.
Le Valais a fait de l’efficacité énergétique des bâtiments une priorité. Un gros potentiel pour le contracting?
Le parc immobilier valaisan vieillit et les normes environne- mentales se durcissent. Se chauffer au gaz ou au mazout ne sera bientôt plus possible, à moins d’avoir procédé à l’isolation totale du bâtiment. Il faut rénover. Quand le bâtiment vieillit et que le fonds de rénovation est vide, le contracting est la solution idéale. Notre apport est technique, financier, mais comprend aussi la direction des travaux. Ce dernier point est essentiel: SEIC-Télédis ne fait pas qu’office de banque. On s’occupe de tout. Nous établissons le planning, contactons les partenaires et coordonnons les travaux. Pour les régies immobilières et les administrateurs, ce sont des problèmes en moins.
Justement, comment réagissent les collectivités et les professionnels de l’immobilier?
Beaucoup ne sont pas au courant. Le modèle est encore peu connu en Suisse romande et les professionnels sont d’abord interrogatifs. Lorsqu’ils font le test, ils sont séduits et reviennent. Ce que nous finançons, ils ne le financent pas. Depuis 2018, nous avons multiplié nos investissements par cinq, doublé nos forces de vente et développé la gestion de projet pour suivre nos chantiers.
À vous écouter, ce modèle ne présente que des avantages…
Nous construisons, nous administrons et nous entretenons. Les investisseurs, administrateurs et propriétaires sont gagnants. Nous refinançons notre investissement en vendant des kWh électriques et thermiques produits localement. Bien sûr, si le propriétaire avait payé comptant son installation, il aurait économisé un peu d’argent au final. C’est comme lorsqu’on préfère un leasing pour sa voiture... Avec le contracting, il ne se préoccupe de rien et nous assumons les risques liés au chantier et à l’exploitation. Cela amène du confort et de la sécurité aux utilisateurs.
Vous n’êtes pas le seul acteur à proposer ce modèle. Qu’est-ce qui vous distingue de la concurrence?
En Valais, nous sommes en avance. Nous avons remporté des marchés alors que de grands noms suisses du contracting étaient en lice. Notre façon de présenter l’offre, la transparence et l’accompagnement ont fait la différence. Préférer un contracteur local, c’est aussi la garantie de faire travailler les entreprises de la région. SEIC-Télédis ne prend pas le travail des PME valaisannes. Au contraire, nous nous entourons d’acteurs de la région pour réaliser les travaux, aussi bien pour la pose de centrales photovoltaïques que pour l’installation des systèmes de production de chaleur.