Imaginons: vous êtes propriétaire d’une villa, en plaine, construite en 1983. L’isolation date de cette époque et les vitrages n’ont jamais été remplacés. La production de chaleur pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire est assurée par une chaudière à mazout, avec distribution de chaleur au sol. Vous avez constitué un fonds de rénovation de 50 000 francs. Votre facture d’électricité et de mazout augmente. De plus, vous souhaitez diminuer vos émissions de CO₂. Une multitude de solutions techniques s’offrent à vous et vous savez que des subventions fédérales et cantonales existent.
Dans la jungle des questions
Faut-il choisir de remplacer la chaudière à mazout par une pompe à chaleur (PAC) et changer les fenêtres? Quel type de pompe à chaleur choisir si je vis en plaine? Est-ce plus pertinent de garder votre vieille chaudière tant qu’elle fonctionne et se focaliser sur l’isolation du toit, tout en profitant d’y ajouter une installation photovoltaïque? Si vous ne refaites pas l’isolation du toit et que vous améliorez uniquement l’isolation des façades et du sol, quel en sera l'impact? Quels sont les critères pour recevoir des subventions? En combien d’années aurez-vous amorti vos investissements? Vous êtes en plein questionnement et vous avez besoin d’une aide à la décision.
L'audit énergétique, une étape clé
S’il vous faut choisir, l’investissement prioritaire devrait être l’isolation, mais même dans ce cas, il s’agit de décider quelle partie isoler. Rénover uniquement le toit signifie recevoir moins de subventions que si vous incluez aussi les façades. Quant au remplacement des fenêtres, il ne donne lieu à aucune subvention directe. Se concentrer uniquement sur l’isolation ne résout pas le problème du système de chauffage vieillissant. Dans tous les cas, le meilleur conseil est de faire évaluer sa situation énergétique, et ce avant toute rénovation, sans attendre que le chauffage ne fonctionne plus.
La modernisation du bâtiment peut ainsi être planifiée sereinement. Chez Genedis, différents types d’audits adaptés à chaque situation sont proposés. Par exemple, le certificat énergétique cantonal des bâtiments Plus (CECB+) est obligatoire pour bénéficier de certaines subventions. Il comprend le calcul des investissements, des subventions et de la rentabilité à long terme. Contrairement au CECB simple, il propose différents scénarios d'amélioration du bâtiment.
PAC gagnante
Une fois l’évaluation réalisée, et outre les travaux d’isolation, il s’agit de réfléchir à la technique de production de chaleur. Dans certaines communes, Genedis met en place un chauffage à distance. Pour d’autres propriétaires, c’est le chauffage à bois qui sera privilégié. Néanmoins, dans la plupart des cas de rénovation, la PAC s’avère le choix le plus judicieux. Il faut savoir qu’avec un kilowattheure d’électricité, une PAC peut générer jusqu’à 5 kilowattheures de chaleur.
Sur mesure et clés en main
L’analyse réalisée par Genedis prend aussi en compte les besoins spécifiques des habitants. Pour les propriétaires de voitures électriques par exemple, opter pour une installation photovoltaïque est l’occasion de produire son propre «carburant», tout en faisant baisser drastiquement sa facture d’électricité. Que ce soit pour l’installation d’une PAC ou d’un système photovoltaïque, Genedis propose des solutions clés en main qui incluent les demandes de subventions éventuelles.